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T'es normal(e) ou t'es hors norme ?

Je suis moi et c'est déjà génial.

Il y a peu de temps, je me suis retrouvée à débattre sur un sujet très intéressant : Qu'est-ce que la normalité ?


"La normalité est une Illusion. Ce qui est normal pour une araignée est chaotique pour la mouche"

Morticia Addams.


De là en est ressorti plusieurs questionnements. Qu'est-ce qu'une personne qui casse les codes ? Est-elle différente ? Mais différente de quoi ? De la normalité ? Laquelle ? Et que veut dire à ses yeux "être en dehors du cadre" ou encore "sortir des clous" ?


D'après une première définition du Larousse, "État, caractère de ce qui est conforme à la norme, à ce qui est considéré comme l'état normal". Bref, ça ne nous avance pas vraiment.

J'ai interrogé plusieurs personnes face à ce sujet qui me passionne et j'ai décidé d'en faire un résumé dans cet article tout en y rajoutant ma vision personnelle.



Tout est parti de cette phrase : "La normalité c'est la majorité".

Ce n'est pas faux.



Je trouve ça juste en partie.

Nous trouvons normal ce que nous avons l'habitude de voir régulièrement et partout. D'ailleurs, le handicap est en minorité et a mis du temps à être reconnu et accepté dans nos sociétés. Les chiffres sont difficiles à affirmer tellement il existe de handicaps différents alors si nous prenons en considération uniquement les personnes bénéficiant de l'AAH (Allocation aux Adultes Handicapés) nous serions environ 1 million en France pour 67 millions d'habitants français. Selon certains, tout est encore loin d'être gagné pour notre insertion en société. J'ai un autre avis mais là n'est pas le sujet de cet article.

La normalité correspondrait-elle donc à la loi du plus fort ?

Ou est-ce une question de génération ?


Si nous revenons aux personnes en situation de handicap, à une époque, nous étions soit cachées, soit tuées, soit mises en avant comme des bêtes de foire.


D'ailleurs, la troisième définition du Larousse interroge... "En psychiatrie, caractère heureux des relations aux autres et à soi-même, quelle que puisse être la nature des conflits sous-jacents".


Je pense donc que la normalité est un concept qui évolue selon son époque, peu importe qu'elle soit bénéfique ou non à l'être humain. C'est une notion indépendante de celle du bien et du mal (qui est encore un vaste sujet).


Ici se trouve la brèche. Il a bien fallu à un moment donné quelqu'un, une personne, puis une autre, puis un groupe de personnes pour renverser la tendance de la norme ? Etait-ce une personne qui était hors norme ? Est-ce le bon terme ?






Je me suis alors posée la question suivante : à quel moment une personne se définit comme quelqu'un qui sort du cadre ? Et si c'était tout simplement être soi ? Sans pour autant vouloir être en guerre et partir au front à chaque fois qu'une personne nous adresse la parole ou donne un avis différent du notre, non. Plutôt dans le sens où nous respectons nos valeurs, nos convictions. Nous les respectons tellement fort que si quelqu'un nous oblige à aller à l'encontre de celles-ci, à l'encontre de qui nous sommes réellement, nous préférons prendre le risque de sortir du cadre. Nous choisissons alors d'être hors norme. A mes yeux, cela revient à être une pépite d'or.


Parlons objet maintenant. Quel rapport avec la normalité me direz-vous ? Et bien j'ai remarqué que les objets rares sont vénérés, recherchés, convoités et souvent d'un prix très élevé. Pourtant, ils sont à l'opposé de tout ce que nous voyons comme objets dans notre quotidien, ils sortent du cadre eux aussi. Preuve en est, une 2CV, une Renault 5 ou pire, une BX, à leurs époques respectives étaient "normales" voir controversées. Aujourd'hui, elles font l'admiration et le bonheur des collectionneurs de voitures anciennes.




Et si nous inversions la tendance ? Si nous percevions les objets "banals" et "communs" du quotidien comme une chance de les avoir pour, à la place, percevoir notre voisin homosexuel, notre collègue en situation de handicap, notre belle fille "normale", comme des personnes uniques et merveilleuses ? Peu importe que ces personnes soient considérées comme normales ou hors norme finalement.


Un autre regard sur la normalité. Certaines personnes, surtout dans le monde du handicap, rêvent d'être considérées comme des personnes normales. Et en même temps, il leurs arrive de surmonter des obstacles et sont ravies d'être considérées comme hors norme. Ne me dites pas que ça n'arrive qu'à moi ;) Sauf que si nous partons du principe que nous attirons à nous ce que nous vibrons, va falloir se mettre d'accord avec nous-mêmes sur ce que l'on souhaite. Peut-être sommes-nous tous un peu des deux à la fois ? Normaux et hors norme et c'est ça le chemin d'acceptation.


Et s'il existait différentes sortes de normalité ? Si tout dépendait d'où nous avons l'habitude de porter notre regard ? S'il existait plusieurs normes ? Comment expliquer que pour certains, la normalité de ce monde est qu'il part en couilles (pardonnez-moi l'expression) et que pour d'autres (je fais partie de ces derniers), le monde soit une beauté complexe, impressionnante et d'une Magie sans pareil ?



Si finalement, on pouvait choisir notre normalité et apprendre à vivre avec celle des autres ?

Tous ces questionnements m'ont montrée à nouveau combien la vie et ses mots peuvent être considérés sous tant d'angles de vue différents... C'est infini et j'estime qu'il n'y aura jamais de réelle réponse.


Pour conclure, je dirai qu'être normal ou hors norme revient à imposer une étiquette à l'autre ou à soi. L'important c'est d'être et de vivre ce qui nous inspire, peu importe notre définition de la normalité, expérimentons ce qui est bénéfique pour nous, rayonnons et inspirons les autres !


Nous sommes uniques, nous sommes tous géniaux !





De façon normale et hors norme à la fois, je vous souhaite le meilleur,




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